Achat des obligations d’entreprises par la BCE

Selon les déclarations du vendredi 12 avril 2013 d’Erkki Liikanen, la Banque centrale européenne considère toutes les alternatives permettant la répercussion du bas niveau des taux d’intérêt sur l’économie réelle. Dans sa mission, la BCE n’a aucun obstacle juridique concernant l’éventuel rachat des obligations d’entreprises. D’après les révélations de ce conseil des gouverneurs de la BCE, ces organismes bancaires ont la possibilité d’acheter ces catégories d’actifs. D’ailleurs, le portefeuille d’investissements de la Banque de Finlande renferme des obligations d’entreprises locales et étrangères. Notons toutefois que la banque européenne n’est pas intervenue dans la mise en place d’un programme efficace afin de réduire la récession de l’économie de la zone euro en prenant part au crédit corporate. À l’instar de la Réserve fédérale américaine et la Banque d’Angleterre, la BCE n’a pas contribué à un programme d’assouplissement quantitatif de grande envergure. L’organisme financier n’a jusqu’à présent acheté que des obligations d’entreprises souveraines présentes sur le marché secondaire dont les propriétaires qui ont mis l’actif sur le marché sont très endettés. Sa contribution à la réduction de la crise est néanmoins très efficace. En effet, son programme lancé en automne dernier, connu sous le nom d’Opération Monétaire sur Titre (OMT) est une solution très utile pour réduire l’impact de la crise chez les sociétés très endettées. Cette planification permet de racheter de manière illimitée des obligations corporate souveraines de certains pays. La seule condition est qu’il accepte l’aide du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et donne son aval aux exigences qu’ils renferment. L’objectif actuel de la BCE est de renforcer l’accès au crédit accordé aux petites et moyennes entreprises.
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